GLAZ – Spectacle immersif par la Compagnie Paule
La Marina du Moulin-Blanc a le plaisir d’accueillir la compagnie PAULE pour des répétitions ouvertes au public qui tendent à présenter un spectacle final lors de la saison estivale 2024.
Le spectacle Glaz s’est formée à l’initiative de Mathilde Velsch qui a rassemblé avec elle 16 interprètes principalement du pays brestois pour ce projet original et ambitieux de théâtre déambulatoire sur pontons et voiliers à la Marina du Moulin-Blanc.
Ce projet est pensé en 2021 et a déjà effectué 2 ouvertures des répétitions au public ces deux dernières années. Les répétitions se déroulent au printemps où les conditions sont les plus favorables pour un spectacle à ciel ouvert.
Pour la troisième année consécutive la compagnie est de retour pour présenter son spectacle GLAZ – couleur de la nature et de la mer en breton – qui mettra en lumière le questionnement sur l’appel à la mer, la liberté, l’envie de naviguer en parallèle aux problématiques environnementales du milieu marin. La compagnie Paule tend à innover, créer, sensibiliser et permettre à tous d’accéder au monde du théâtre.
Les répétitions sont ouvertes au public ce jeudi 7 mars après-midi sur plusieurs créneaux horaires. Le déroulé du spectacle se passe en boucle. Les participants se rejoignent au bar le Tour Du Monde pour ensuite se diriger par groupes sur les pontons et sur les trois voiliers participants avec un roulement tous les quarts d’heures pour leur permettre de pouvoir aller sur les différents voiliers.
Le spectacle est préconisé pour les plus de 10 ans et dure 1 heure.
Vous trouverez ci-dessous un lien vers lequel vous pouvez vous inscrire aux différentes répétitions :
Nouveau : des feuilles absorbantes spéciales plaisance
Les marinas de Brest ont à cœur d'apporter des solutions pour aider à la protection de l'environnement et prévenir les pollutions. Dans ce cadre, il est possible de venir acheter dans chaque bureau du port des feuilles absorbantes adaptées aux bateaux de plaisance à poser autour des réservoirs afin de limiter les fuites de carburant. Découvrez les avantages de ce produit réutilisable.
Des feuilles absorbantes spéciales plaisance pour des pleins de carburant sans pollution
Les feuilles absorbantes sont adaptées aux bateaux de plaisance.
Trouées en leur centre, il faut les positionner autour du réservoir lorsque l'on fait un plein de carburant.
Elles absorberont rapidement les éventuelles petites fuites, ce qui a l'avantage, en plus de protéger l'environnement, de garder le bateau propre.
Ces feuilles absorbantes sont réutilisables et peuvent être stockées dans des contenants hermétiques entre deux utilisations.
Tarif : 1€ la feuille
Les pollutions dans les ports de plaisance
Les pollutions les plus fréquentes que l'on trouve dans les ports de plaisance proviennent directement de l'activité des plaisanciers. Il s'agit principalement des eaux noires et grises, et des carburants. Les marinas de Brest souhaitent donc mettre en place des solutions pour aider les usagers du port à préserver leur environnement.
Les stations carburant des ports de plaisance sont toujours des sources de pollutions plus ou moins importantes. Les fuites de carburant y sont fréquentes. Le gasoil se répand très rapidement à la surface de l'eau et s'évapore entre 24 et 48h. L'essence, quant à elle, s'évapore plus rapidement, mais elle est plus dangereuse en raison du risque important d'explosion. Le carburant déversé dans la mer est aussi très toxique pour la biodiversité.
Le risque 0 de fuite n'existe pas, mais les marinas de Brest veulent limiter au maximum les pollutions dans l'enceinte des ports. C'est pourquoi elles mettent en vente cette année les feuilles absorbantes.
Les marinas de Brest, certifiées Ports Propres Actifs en Biodiversité, mènent différentes actions en faveur de l'environnement : installation de cendriers MéGO!, collaboration avec la station biologique de Roscoff et le Cèdre, formation des équipes aux moyens de lutte contre les pollutions par hydrocarbure, etc. Les feuilles absorbantes sont donc la nouveauté à découvrir !
Pour vous procurer les feuilles absorbantes rien de plus simple : elles sont en vente dans chaque port.
Besoin de plus d'information ? Contactez-nous !
Défi plastique Océanopolis Acts : Agir pour la préservation des océans
Océanopolis Acts relance une quatrième édition du défi plastique le samedi 16 mars 2024, un événement à fort impact environnemental qui se déroulera en moins de 2 heures. Ce défi, lancé par le fond de dotation Océanopolis Acts, vise à sensibiliser le public à la préservation des océans tout en recueillant des données essentielles pour la recherche scientifique sur les déchets marins.
Océanopolis Acts : fond de dotation engagé
Fondé en 2014 sous la direction de l'explorateur Jean-Louis Etienne, premier homme ayant atteint le pôle Nord en solitaire en 1986, Océanopolis Acts s'engage activement dans la préservation des océans avec trois principes fondamentaux : préservation, enseignement et soutien. En tant qu'organisme de mécénat, il collabore avec divers partenaires, tels qu'Océanopolis, Ifremer, Elorn, Parc naturel marin d’Iroise, et d'autres organisations environnementales et scientifiques.
Actions de sensibilisation et partenariats
Océanopolis Acts mène diverses actions, dont des projections-débats sur la biodiversité marine, des projets scientifiques, et des collaborations avec des associations engagées comme Surfrider Foundation Europe, Ma Pince Responsable, et bien d'autres. Cette initiative vise à sensibiliser le grand public et faciliter l'accès à la connaissance pour la préservation des océans.
Éducation environnementale avec Océanopolis
Parallèlement, Océanopolis est un acteur majeur de l'éducation à l'environnement marin. En proposant des e-classes aux scolaires, l'institution enseigne la richesse des océans et sensibilise les jeunes à la préservation de la biodiversité marine.
Projet unique pour les enfants en 2024
À l’occasion de ses 10 ans, Océanopolis Acts a pour ambition d'ouvrir en 2024 un espace dédié aux enfants de 6 à 12 ans, offrant une immersion ludique et pédagogique dans l'univers marin.
Dans ce lieu unique en Europe, pas d’animaux, mais des laboratoires, cabinets de curiosité, fresques et formes pour éveiller la curiosité des plus petits comme des plus grands.
Le Défi Plastique : moins de deux heures pour agir pour l’environnement
Le défi plastique est la suite d’un mouvement initié en 2019 par le fond de dotation Océanopolis Acts. Ce défi sert à sensibiliser une grande majorité à la préservation des océans mais aussi à récolter des données afin que la science puisse déterminer l’origine de ces déchets marins.
En quoi consiste le défi plastique ?
Le défi plastique est une grande opération collective de ramassage de déchets sur trois plages de la rade de Brest.
Les déchets sont ensuite triés et pesés. Des scientifiques et associations seront présentes afin d’apporter des explications sur les déchets ramassés et leur impact sur la biodiversité.
La pollution plastique en quelques chiffres
La projection de déchets en mer constitue un fléau environnemental, économique et sanitaire.
Des millions de tonnes de déchets, dont 85% sont en plastique, sont déversés annuellement dans les océans.
Ces déchets plastiques, persistant pendant près de 450 ans, ont des conséquences désastreuses, mettant en péril la vie marine.
Le fond de dotation organise chaque année un rassemblement pour une collecte participative de déchets et de données. En 2023, près de 300kg de plastique ont été ramassés en moins de deux heures.
L'édition 2024, qui aura lieu le samedi 16 mars de 14h à 16h, vise à battre ce record.
Soutenez les actions d’Océanopolis Acts
Pour soutenir ces actions cruciales, vous pouvez contribuer en faisant un don sur le site officiel : www.oceanopolis-acts.fr/faire-un-don.
Ensemble, préservons l'environnement marin, transmettons les bonnes pratiques aux générations futures et apportons notre soutien aux partenaires engagés dans cette noble cause. Restez informés des détails du défi plastique du samedi 16 mars 2024 de 14h à 16h, qui seront communiqués dans les prochaines semaines.
Arkea Ultim Challenge : course au large et écologie
L’Arkea Ultim Challenge, qui s’est élancée de Brest le 7 janvier dernier, a attiré la foule sur le village installé pour l’occasion et au moment du départ. Avec son village propre et un stand de sensibilisation à la pollution marine, la course s’engage en faveur de l’environnement et de l'écologie. Mais ce n’est pas tout ! En effet, les six skippers en compétitions devront éviter certaines zones interdites à la navigation : les zones de protection des cétacés. Embarquez avec nous afin de découvrir pourquoi cette nouvelle disposition est particulièrement importante pour l'écologie et l'univers de la course au large.
Les zones de protection des cétacés
Les plus fins observateurs qui suivent l’Arkea Ultim Challenge auront remarqué sur la cartographie de la course que certaines zones sont interdites à la navigation.
Ces zones sont des zones de protection des cétacés et les six skippers en lice ont interdiction de les traverser, ce qui est une première fois dans l’histoire de la course au large !
Il y en a 6 sur le parcours de ce tour du monde, et elles ont été définies par le consortium scientifique Share the Ocean. Ce sont des zones de reproduction et d’alimentation des cétacés, ainsi que des passages très fréquentés sur les routes migratoires. Elles se trouvent : aux Açores, aux Canaries, au large du Cap Vert, au Cap de Bonne Espérance, à l'est de l'île Kerguelen et au Cap Horn.
L’objectif de la direction de course est double :
- Protéger la mégafaune marine qui est essentielle au bon fonctionnement des écosystèmes et au maintien de la biodiversité.
- Réduire les risques de collisions entre les bateaux en course et les cétacés. De cette façon, l’Arkea Ultim Challenge renforce la sécurité en mer des skippers, et réduit les risques de blessure ou de mort d’un animal.
Les trimarans sont équipés d’appareils émettant des bruits avec des fréquences qui éloignent les animaux, mais ils ne sont pas efficaces à 100% et le risque de collision reste élevé. Définir des zones que les skippers ne pourront pas traverser est donc une très bonne chose.
Selon les régions et les saisons, les zones de protection des cétacées abritent entre autres des baleines bleues, des épaulards, des dauphins, des cachalots, des globicéphales ou encore des baleines franches australes qui peuvent atteindre 18 mètres de long.
Course au large et écologie : le défi demain ?
La voile est un sport qui jouit d’une image verte, très propre. Se déplacer avec le vent, il n’y a rien de plus doux.
Pourtant la réalité est tout autre. L’impact carbone de la construction des bateaux et de la logistique des événements autour des courses au large est important.
Mais les consciences s’éveillent face à l’effondrement de la biodiversité et les dérèglements climatiques. C’est ainsi qu’en 2023, Stanislas Thuret a décidé d’arrêter la course au large : « L’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité sont incompatibles avec la manière de vivre la course au large et la compétition. » Il ajoute ne plus vouloir « une compétition sans limite à la performance ».
Ce navigateur est d’ailleurs l’une des personnes à l’origine du collectif La Vague dont la mission est de faire évoluer les pratiques dans le milieu de la voile pour en limiter les impacts écologiques.
Les zones de protection des cétacés de l’Arkea ultim Challenge illustrent une volonté grandissante de bien faire et une envie de bouger les lignes dans le milieu de la course au large. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que cette volonté vient de l’intérieur, et de personnes qui connaissent très bien ce domaine, à l’instar du collectif La Vague.
Dans cet univers qui cherche toujours à battre des records de vitesse et à se surpasser d’un point de vue technologique, les défis de demain seront certainement tout autant écologiques avec peut-être un vainqueur dont le bilan carbone depuis la construction du bateau jusqu’à la course entrerait en ligne de compte.
Arkea Ultim Challenge : à la découverte des trois caps mythiques
Dans l'écho des vagues atlantiques, là où l'air salin fusionne avec le rêve des grands horizons, Brest se dresse comme le prélude aux aventures océaniques.
Port breton baigné par l'histoire des grandes explorations, la cité maritime sert de théâtre aux rêves les plus audacieux des navigateurs intrépides.
C'est de ces quais que s'élance l’Arkea Ultim Challenge, course effrénée vers les trois caps emblématiques : le cap de Bonne Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn, avec un retour à Brest environ 40 jours plus tard. L’occasion idéale pour en apprendre un peu plus sur ces trois caps légendaires.
Le cap de Bonne Espérance : le cap des tempêtes
Le cap de Bonne Espérance, couronné de légendes et balayé par des vents indomptables, est le premier cap à franchir de l’Arkea Ultim Challenge.
À travers les âges, le cap a été le témoin de multiples naufrages. Les eaux entourant cette région sud-africaine renfermeraient un nombre considérable d'épaves, suggérant une densité d'environ une épave par kilomètre de littoral. Ces vestiges sont, pour la plupart, les témoins silencieux des grandes explorations européennes et des expéditions au destin tragique, notamment celles en direction de l'Inde et de l'Asie.
Au XVème siècle, les Portugais entreprennent une exploration audacieuse, rêvant d'une route vers les Indes, tissée entre les vagues tumultueuses du cap. Bartolomeu Dias, dans sa quête de cette voie vers les richesses de l'Orient, affronte les vents furieux et baptise le lieu "Cabo das Tormentas" - le cap des Tempêtes. Le roi préfère y voir un heureux présage de gloire et de richesse. Il le baptise donc « cap de Bonne Espérance ».
Le cap de Bonne Espérance serait aussi le lieu du naufrage du légendaire navire Hollandais Volant.
Le cap Leeuwin : point de rencontre des océans
Le Cap Leeuwin, point de passage entre l'océan Indien et l'océan Austral, se dévoile comme une douce transition après les tumultes du Cap de Bonne Espérance.
Ici, pas de tragédies maritimes épiques, mais une histoire marquée par la découverte des terres australiennes. En décembre 1801, Matthew Flinders attribua le nom du cap en référence au navire néerlandais "Leeuwin" (signifiant "Lionne" en néerlandais). Ce bateau, qui avait exploré et cartographié une portion de la côte sud-ouest de l'Australie en mars 1622, fut le septième navire européen à aviser le continent australien.
Les aborigènes Wardandi furent les premiers habitants de la région, et avaient appelé ce lieu « Doogalup ».
Le phare du cap Leeuwin, inauguré en 1896, est le phare situé le plus au sud-ouest du continent australien.
Le cap Horn : où les mers se déchaînent, naissent les légendes
Le cap Horn, ce promontoire légendaire entre le Pacifique et l'Atlantique, fait frissonner les marins les plus aguerris. Le passage entre les mers du Sud et l'Atlantique est marqué par des coups de vent fréquents, créant une danse impressionnante où la mer rugit avec force.
Au début du XVIIe siècle, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales détenait le monopole du transport commercial hollandais via le détroit de Magellan et le cap de Bonne-Espérance, les deux seules voies connues pour rejoindre l'Extrême-Orient à l'époque.
Cherchant une alternative pour briser ce monopole, le marchand hollandais Jacob Le Maire, accompagné du navigateur Willem Schouten, se lança dans une expédition vers la Terre de Feu. Soutenue par la ville hollandaise de Hoorn, l'expédition partit du port avec deux navires, le Eendracht et le Hoorn, en mai 1615. Ils découvrirent le cap et le baptisèrent du nom de leur ville d’origine.
Si Schouten et Le Maire sont officiellement les premiers à franchir le cap, il est possible que d’autres marins européens, comme Francis Drake, y soient passés avant.
L'arkea Ultim Challenge sera sans conteste une course au large spectaculaire au départ de Brest, connu comme étant le port des records à la pointe bretonne. Venez découvrir les géants des mers amarrés le long du quai Malbert, profitez du village installé pour l'occasion, et suivez l'actualité de la course sur le site de l'Arkea Ultim Challenge.
Sécuriser son bateau pour l'hiver
L'arrivée de l'hiver marque la fin de la saison de navigation. C'est également le moment crucial de préparer son bateau pour affronter les rigueurs de la saison hivernale. La tempête Ciaran, qui a soufflé début novembre, n'a pas épargné les ports de plaisance de Brest : bateaux abimés, infrastructures endommagées, etc. Pour éviter à l'avenir de subir ces dégâts, revenons sur les étapes essentielles pour sécuriser votre bateau pour l'hiver, et l'importance de rester vigilant tout au long de l'année.
Protéger son bateau amarré au ponton pour l'hiver
Avant de quitter les pontons, les plaisanciers doivent s'assurer de la sécurité de leur bateau, et cela demande un peu de préparation.
Vérifier l'amarrage
L'état d'amarrage d'un bateau est essentiel pour qu'il passe la saison d'hiver sans encombre. Assurez-vous donc que les amarres sont en bon état, sans signe de faiblesse ou de détérioration. Réglez-les correctement pour éviter tout mouvement excessif causé par des vents forts. Un amarrage solide garantit la stabilité du bateau tout au long de l'année.
L'hiver, doublez vos amarres. Les vents forts peuvent générer des forces importantes sur le bateau, et doubler les amarres réduit le risque que le bateau se détache de son amarrage ou subisse des dommages. Les amarres peuvent aussi subir des dommages au fil du temps en raison de l'exposition aux éléments, de l'usure ou de facteurs imprévus. Doubler les amarres offre une couche de sécurité supplémentaire en cas de défaillance d'une amarre individuelle.
Vérifier les pare-battages
Afin de protéger au mieux la coque de votre bateau, il est important d'utiliser des pare-battages en bon et état, et en nombre suffisant. Assurez-vous de bien les amarrés afin qu'ils ne tombent pas à l'eau.
Mettez également des pare-battages entre votre bateau et celui du voisin. Vous protégerez ainsi mieux la coque de votre bateau lors des coups de vent, et lors des manœuvres de port.
Les pare-battages trop abimés doivent être changés.
Dégréer les voiles
L'idéal est de dégréer les voiles des bateaux pour l'hiver et de les stocker dans un endroit sec. Cela permet d'éviter qu'elles ne se déroulent et se déchirent avec le vent. L'autre avantage, c'est que cette précaution contribuera à prolonger la durée de vie de vos voiles.
Si vous laissez tout de même la grand-voile, assurez-vous qu'elle soit ferlée et protégée correctement.
Retirer tout ce qui a une prise au vent
Avant l'hiver, ou avant de quitter votre bateau pour une longue période, retirer tout le petit matériel qui se trouve dans le cockpit : cannes à pêche, caissons, annexes, ou tout autre accessoire susceptible de causer des dommages par frottement ou par prise au vent.
Pensez d'ailleurs à retirer vraiment tout ce qui a une prise au vent : biminis, tauds, capote de pont, etc. Une coque dégagée réduit les risques d'endommagements inutiles pendant l'hiver.
Sécuriser son bateau à terre pour l'hiver
Les bateaux en hivernage à sec doivent également être sécurisés. Ils doivent être dégréés, et tout ce qui a une prise au vent doit être retirer.
Durant la tempête Ciaran, plusieurs bateaux sur le terre-plein de la Marina du Moulin Blanc sont tombés. Certains d'entre eux étaient calés sur les bers personnels. Pour garantir la sécurité de tous à l'avenir, les bateaux seront calés uniquement sur les bers du port (sauf ceux qui ont des bers en forme ou des bers Nautipark).
Les bateaux de petite taille sont parfois stockés sur leur remorque. Il est alors impératif de mettre le frein et d'ajouter des cale, de façon à ce que le bateau ne se déplace pas comme ça a été le cas pour deux d'entre eux lors de la dernière tempête.
Rester vigilant tout au long de l'année
La vigilance tout au long de l'année, et particulièrement lors la saison hivernale, est une étape cruciale pour garantir la sécurité de votre bateau et de ceux qui l'entourent.
Passer régulièrement sur son bateau
Même pendant l'hiver, prenez le temps de passer régulièrement au bateau. Vérifiez que l'amarrage est toujours sécurisé et qu'aucun problème n'est survenu. Cela permet de détecter rapidement tout signe de détérioration ou d'anomalie.
Signaler toute anomalie au bureau du port
Partager la responsabilité de la sécurité de tous les bateaux dans la marina est essentiel. Si vous constatez une anomalie sur votre bateau ou sur celui d'un voisin, signalez-la immédiatement au bureau du port. Une intervention rapide peut prévenir des accidents et protéger l'ensemble des usagers du port.
Sécuriser son bateau pour l'hiver, qu'il soit amarré au ponton ou stocké à terre, est essentiel pour éviter qu'il ne soit abimé. En restant vigilant et en favorisant une culture de sécurité collective, chaque plaisancier contribue à maintenir la sécurité dans la marina. Bon hivernage et rendez-vous pour une nouvelle saison de navigation pleine de découvertes !
Groupement des croiseurs d'Iroise
Le GCI est une association de 9 clubs de voile qui ont décidé de coordonner leurs effort pour développer la pratique de la voile de bateau de type habitable.
Leur but est de promouvoir la pratique de la voile et des régates sur des croiseurs habitables en rade de Brest, de sensibiliser à l'attrait du nautisme, et d'attirer de nouveaux équipages motivés.
L'objectif de l'année 2023 est de communiqué au maximum sur ce qu'est la GCI et les régates.
Au besoin, le CGI possède une bourse aux équipiers avec un groupe Facebook.
Parcours Plancton
Le parcours plancton est le nouvel outil du programme participative objective plancton.
Océanopolis propose une balade scientifique ludique pour découvrir le plancton en réalité augmenté. Ces "pêcheurs virtuels" munis de leurs smartphones et grâce à l'application mobile "Street science" vont pouvoir collecter du plancton et découvrir la richesse de la rade de Brest.
Pour jouer, les promeneurs vont sur l'application mobile et choisisse "objectif plancton en rade de Brest", ils sont ensuite invités à scanner les 10 panonceaux positionnés de la statue "mémoire" jusque la plage du Moulin Blanc.
Les organismes planctoniques se dévoileront aux yeux des participants en réalité augmentés. Parmi toutes les espèces présentent se trouve un intrus, sauriez-vous deviner lequel ?
Expédition ARVIK OCEAN
Ce dimanche 30 avril, se tiendra au ponton visiteur de la marina du Moulin Blanc le pot de départ de l'expédition d'Arvik océan. Le public sera accueilli de 14 heures à 17 heures.
Projet "Whale being"
Les cétacés sont, de nos jours, de plus en plus menacés par la pêche, cette expédition a pour but de rechercher des solutions en Europe du Nord.
Un constat
Les cétacés sont aujourd'hui menacés de disparition. En effet, le nombre d'échouage de mammifères marin est en nette augmentation et aucune mesure concrète n'est prise pour les sauvegarder. Environ 400 dauphins se sont échoués sur nos côtes depuis le mois de décembre, et plus de 500 000 cétacés sont victime d'engin de pêche tous les ans.
La mission
Le but principal de cette mission est de contribuer aux recherches pour comprendre les impacts de la pêche sur les cétacés et documenter les actions de 2 ONG (Sussex Dolphin et Whale Wise) en Europe du Nord.
Le voilier Arvik océan va embarquer les équipes des ONG pour faciliter leurs actions. Ils vont ensemble échanger pour mieux saisir les enjeux et les impacts de la pêche sur les cétacés et documenter les actions mise en place. Ils souhaitent transmettre leurs découvertes au grand public.
Le déroulé
- Avril - mai : départ de l'expédition, France
- Mai : mission avec Sussex Dolphin, Angleterre
- Juillet : mission avec Whale Wise, Islande
- Septembre : fin de l'expédition, retour en France
Pour suivre la mission
Les réseaux sociaux :
- Instagram : @arvikocean
- Facebook : @arvikocean
Site internet :
Contact :
- Mail : crew@arvikocean.org
Programme "phenomer" : science participative
Le centre d'Ifremer lance un appel à la population pour signaler des efflorescences de microalgue verte sur le littoral breton. En effet, ce phénomène s'est déjà produit ces dernières années, mais jamais aussi tôt.
Un "bloom"
Nom évocateur d'un phénomène qui peut surprendre au détour d'une balade sur le littoral. Il reste néanmoins exceptionnel, cela se produit au printemps lorsque l'ensoleillement et la température de l'eau favorise la croissance de microalgue. Ce phénomène est potentiellement nocif pour la faune marine.
L'apparition de cette eau couleur verte, rouge ou brune est imprévisible. D'où l'intérêt de signaler au plus vite ce phénomène au scientifique de l'Ifremer pour qu'il puisse en prélever un échantillon ou appeler le 02.98.22.44.99.
"Nous incitons les citoyens témoins d'une eau colorée à en prélever une petite quantité dans une bouteille et à l'apporter dès que possible à la station Ifremer ou à la structure-relais la plus proche", Anne Donner, coordinatrice du programme Phenomer.
Les Lieux du Centre-Ville Brestois
Au détour d’une balade dans le centre-ville de Brest, vous pourrez admirer de nombreux monuments insolites. La rue de Siam en elle-même est une jolie démonstration. Cette artère complétement piétonne vous permettra de déambuler entre les nombreuses boutiques présentes, ou vous s’asseoir auprès de l’une de ses nombreuses fontaines.
Les fontaines de Marta Pan
Les fontaines montrent bien la volonté de la commune à embellir la ville de Brest. Des fontaines en granit noir provenant d’Afrique du Sud sont un bon moyen de se rafraîchir lors de beau temps.
La porte de la Caserne Guépin
En continuant votre balade vous tomberez peut-être sur la porte de l’ancienne Caserne Guépin de Brest. Cet élément emblématique du panorama brestois représente l’ancienne ville et une partie de son histoire.
La stèle commémorative
Située à l’entrée d’une grande place agréable pour se détendre ou jouer avec les enfants, cette stèle commémore la 29e division d’infanterie américaine.
Le square de Bazeilles
Ce joli square vous permettra d’admirer un panorama sur l’arsenal de Brest, de jolies infrastructures neuves permettront à vos enfants de se défouler, et des vestiges de bâtiments, dont l'ancienne porte de la caserne Fautras, vous laisserons vous imaginer l’ancien Brest.
L'arbre empathique
Réalisation moderne de l’infrastructure brestoise, cet arbre parsemé de végétaux veux ramener la nature au centre-ville.
Le monument aux morts
Un monument pour remercier les personnes tombées au combat qui ouvre la voie sur la place de la liberté.
La place de la Liberté
Remise au goût du jour afin de la rendre plus accessible et chaleureuse, cette place de la Liberté vous accueillera avec plaisir pour vous reposer dans un espace verdoyant, ou pour vous restaurer dans les restaurants situés aux alentours.
Le jardin kennedy
Amateur de skateboard ou simple promeneur, ce jardin est parfait pour vous. Avec l’inauguration d’un tout nouveau skate parc ce jardin sait se remettre au goût du jour et se redynamiser.
La Maison de la Fontaine
Venez découvrir l’un des rares vestiges du vieux Brest où sont organisées des expositions, des rencontres avec des artistes ainsi que des résidences artistiques.
Le Téléphérique
Idéal si vous souhaitez traverser la rive assez rapidement, ce téléphérique rejoint les deux rives et vous déposera en plein cœur des capucins. Profitez de la vue imprenable lors de votre trajet.
Les Ateliers des Capucins
Situé dans un ancien atelier militaire complétement rénové, ce bâtiment à su garder le charme de l’ancien avec des machines encore apparentes et de grands espaces de détente. Plusieurs petites boutiques y ont pris place, ainsi qu’une bibliothèque, un café-restaurant et plus récemment un cinéma. Son belvédère permet un panorama imprenable sur la Penfeld.
C'est un des lieux incontournables de la ville de Brest.
Le pont de Recouvrance
Dominant l'arsenal et le port militaire, il relie le bas de la rue de Siam au quartier de Recouvrance. Il permet également de profiter d'une belle vue sur l’arsenal de Brest.
La tour Tanguy
Construite au XIVe siècle sur les bords de la Penfeld, la tour Tanguy fait fièrement face au château de Brest. Elle abrite aujourd’hui les dioramas de l'artiste brestois Jim Sévellec, et qui vous permettront de découvrir les grands moments de l’histoire de la cité du Ponant, et la vie quotidienne de ses habitants.
Le jardin des explorateurs
Idéal pour une petite promenade ce jardin vous permettra de vous dégourdir les jambes tout en profitant d'un point de vue exceptionnel sur la Penfeld et la rade de Brest.
La rue de Saint-Malo
Située en contrebas du plateau des Capucins dans le quartier de Recouvrance, la rue de Saint-Malo est l'unique trace du vieux Brest.
La rue pavée longe de vieilles maisons traditionnelles bretonnes datant du 17ème siècle, et un lavoir du 19ème siècle. La cour de la Madeleine, quant à elle, abritait le Refuge Royal qui vit passer entre ses murs celle que l'on appelait La Belle Tamisier.
Aujourd'hui, l'association Vivre La Rue y propose des événements culturels et musicaux à ne pas rater.
L'abri Sadi Carnot
L’abri Sadi Carnot est un lieu de mémoire de la seconde guerre mondiale, époque durant laquelle il fut le principal abri sous-terrain.
Malheureusement la nuit du 9 septembre 1944, plusieurs centaines de brestois trouvèrent la mort lors d'une explosion. Aujourd'hui lieu d'exposition, l'abri Sadi Carnot ne vous laissera pas indifférent.
Le plan
Charte des plaisanciers : le guide des bonnes pratiques sur les pontons
Les marinas de Brest ont commencé l'année avec un nouveau support de communication à destination des plaisanciers annuels ou de passage : la charte des plaisanciers. Déclinée sous plusieurs formes, elle vise à rappeler les bonnes pratiques sur les pontons et aux abords de la marina.
Quelques gestes pour bien vivre ensemble
La charte des plaisanciers est disponible dans les bureaux des ports de plaisance de Brest, et sont distribuées à tous les nouveaux plaisanciers obtenant un contrat annuel. Elle rappelle des gestes simples afin d'améliorer la vie sur les pontons et respecter l'environnement.
Les plaisanciers y retrouvent donc :
- Des rappels concernant les nuisances sonore ou bien la propreté des lieux ;
- Des rappels concernant la sécurité des bateaux au ponton ;
- Des incitations à bien utiliser les structures des ports comme les stations bleues afin de préserver l'environnement.
Ce dernier point est particulièrement important étant donné que les marinas de Brest ont obtenu le label Ports Propre Actif en Biodiversité.
Une charte déclinée sous plusieurs formats
Les plaisanciers découvriront la charte déclinée sous plusieurs formats dont un plan rappelant les bonnes pratiques de la vie du port en haut des passerelles menant aux pontons.
Découvrez ici les visuels :
Ports Propres Actifs en Biodiversité : renouvellement de la certification
Après deux jours d'audit, les marinas de Brest voient leur travail récompensé en obtenant le renouvellement de la certification Ports Propres Actifs en Biodiversité. Cette certification est spécifique aux ports de plaisance, et valide les actions menées pour limiter l'impact de l'activité du port sur l'environnement.
Ports Propres Actifs en Biodiversité
Cette certification européenne concerne spécifiquement les ports de plaisance, et récompense leurs efforts en matière de protection de l'environnement et de développement durable. La démarche est volontaire de la part des gestionnaires des ports. Pour cela, il faut respecter certains critères :
- avoir un personnel formé qui maitrise les procédures et le matériel en cas de pollution marine ;
- avoir une aire de carénage avec un système de récupération et de traitement des eaux polluées lors des travaux sur les coques des bateaux ;
- avoir une station bleue permettant de pomper les eaux noires et les eaux de cale ;
- avoir des points de collecte des déchets, et notamment des déchets spéciaux ;
- avoir un ou plusieurs blocs sanitaires afin d'éviter les rejets des eaux grises dans le ports.
À ce jour, ce sont 100 ports de plaisance qui sont certifiés Ports Propres, et 39, dont les deux marinas de Brest, qui ont obtenu le label complémentaire Actif en Biodiversité.
Actions menées dans les ports de plaisance de Brest
Plusieurs actions sont menées dans chacun des ports de Brest comme par exemple :
- la participation à l'action "Je navigue, je trie" : un programme créé en 2011 qui est dédié à la prévention des déchets marins et vise à développer le recyclage ;
- la vente de feuilles absorbantes spéciales plaisance ;
- la distribution gratuite de cendrier de poche, et l'installation aux abords de chaque bureau du port de cendriers MéGO!, entreprise qui collecte puis recycle les mégots ;
- la collaboration avec la station biologique de Roscoff qui vient effectuer régulièrement des contrôles sur les espèces invasives ;
- l'installation de récupérateurs d'eau de pluie ;
- la collaboration avec le Cedre qui teste la dégradation et l'absorption de polluant de certains déchets, et qui a formé les équipes des marinas aux moyens de lutte contre les pollutions aux hydrocarbures.
Les équipes de la Marina du Château et de la Marina du Moulin Blanc continuent à mener des actions dans le cadre de cette certification, et comptent sur tous les usagers des marinas, du plaisancier au simple promeneur, pour limiter les déchets, les rejets et protéger l'environnement.
LUTTE CONTRE LES POLLUTIONS ACCIDENTELLES PAR HYDROCARBURES
Les équipes des marinas de Brest doivent régulièrement gérer des petites pollutions dans les ports. Pour les aider face à ce type de situations, elles ont été encadrées par le Cèdre durant deux jours de formation aux techniques de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbures.
Qu'est-ce que le Cèdre
Située au port du Moulin Blanc, le Cèdre est un organisme expert en pollutions accidentelles des eaux, que ce soit de la préparation en amont à la restauration des milieux après les accidents. Il intervient aussi bien en France qu'à l'étranger.
Ses missions : apporter son expertise et conseiller les entités en charge de la dépollutions des eaux. Le Cèdre est par ailleurs mandaté par le ministère en charge de l'écologie pour l'animation du réseau de surveillance des macrodéchets et microplastiques sur les littoraux.
La Cèdre est également un centre de formation des professionnels aux techniques de lutte contre les pollutions accidentelles par hydrocarbure. C'est à ce titre que le Cèdre est intervenu dans les marinas de Brest.
Comprendre les pollutions accidentelles dans les ports de plaisance
Pour garder un plan d'eau propre, il faut identifier et comprendre les différentes pollutions possibles afin de pouvoir mettre en œuvre les bons moyens techniques.
Les pollutions que nous retrouvons le plus fréquemment dans les ports de plaisance sont :
- les eaux noires et grises ;
- les carburants ;
- les exutoires naturels et urbains.
Face à cela, il y a des difficultés de gestion des pollutions liées au milieu :
- les enrochements, difficiles à protéger et à nettoyer ;
- les pontons sous lesquels les pollutions peuvent passer ;
- les bateaux amarrés aux pontons qui peuvent se retrouver au milieu des pollutions.
Les agents de port, encadrés par les formateurs du Cèdre, ont pu tester au port du Moulin Blanc différents matériels afin d'apprendre à confiner et nettoyer une pollution par hydrocarbures. La mise en situation sur nos infrastructures a permis à l'équipe de mieux appréhender le déroulement d'une telle opération, et de repérer les éléments du site pouvant être problématiques pour le déploiement des différents barrages flottants.
Ce sont des balles de riz qui ont été utilisées pour simuler une fuite de carburant.
Le Cèdre dispose également d'un plateau technique où nos équipes ont pu s'entrainer à repérer les sources de pollutions, et manipuler les barrages afin de confiner et nettoyer les pollutions.
Ce qu'il faut retenir des techniques de lutte contre les pollutions aux hydrocarbures :
- un barrage n'est pas 100% efficace, il y aura toujours des pertes ;
- le gasoil se répand très rapidement, mais s'évapore en 24 à 48h ;
- l'essence s'évapore plus vite que le gasoil. Cependant, en cas de grosse fuite; il faut évacuer la zone car il y a un risque d'explosion ;
- il est primordial de déceler rapidement l'origine d'une pollution pour être efficace.
Les équipements des marinas de Brest pour éviter les pollutions
La majorité des pollutions vient des bateaux amarrés au port. Il y a entre autres ceux qui vident leurs fonds de cale dans le port, ou encore ceux dont les réservoirs à carburant débordent.
Pour éviter que les plaisanciers ne polluent eux-mêmes les marinas, les ports de plaisance de Brest mettent à disposition différents équipements :
- une aire de carénage ;
- une station eaux noires et eaux grises ;
- une station carburant avec des grilles de rétention ;
- une déchetterie avec notamment des contenants pour les produits souillés ;
- un point propre en haut de la cale de carénage du Moulin Blanc.
De plus, les plaisanciers trouveront également des conteneurs enterrés pour les ordures ménagères, les cartons et le verre. Des cendriers ont aussi été installés le long de la promenade du Moulin Blanc, et à proximité des sanitaires des deux ports.
Les marinas de Brest sont labellisées Ports Propres Actifs en biodiversité grâce à ce qu'elles ont mis en place pour protéger l'environnement. Mais pour aller plus loin dans la démarche, il est nécessaire que chacun fasse un effort en utilisant systématiquement les équipements à disposition.
Hivernage à sec de son bateau : ce qu'il faut savoir
Voici que déjà le mois de septembre pointe le bout de son nez. Si pour certains les vacances ne sont pas terminées, d'autres font aujourd'hui leur rentrée après avoir profité d'une magnifique saison pour naviguer. Il est alors temps de penser à se préparer à passer l'hiver, et surtout à mettre son bateau au sec. Nous vous dévoilons tout ce qu'il faut savoir concernant l'hivernage à sec dans les marinas de Brest.
Pourquoi hiverner son bateau à sec
Beaucoup de bateaux restent à flot durant l'hiver. Pourtant, sortir son bateau de l'eau pour le mettre sur terre-plein permet de bien l'entretenir et de le préparer pour la saison suivante.
La première étape d'un hivernage consiste à caréner le bateau de façon à enlever les algues et les coquillages se trouvant sous la coque. À noter que plus un bateau navigue, moins les organismes s'installent et donc plus le carénage est rapide. Si au contraire le bateau n'est pas sorti d'eau depuis longtemps, il faudra plus de temps pour bien nettoyer la coque. Il est préférable de caréner le bateau dès la sortie d'eau car c'est beaucoup plus facile que lorsque les algues ont séché.
Vient ensuite le nettoyage du pont, des coffres ou encore de la baille à mouillage afin, notamment, d'enlever tout le sel présent sur le bateau pour que celui-ci reste au sec sans risque de corrosion. Il est conseillé de dégréer les voiles, le cas échéant, et de les stocker dans un endroit sec. C'est d'ailleurs également valable pour les bateaux qui restent à flot. Cela évite aussi qu'elles ne se déroulent lors d'une rafale de vent.
La mise à terre d'un bateau est également l'occasion de bien inspecter la coque et l'arbre d'hélice, et d'effectuer toutes les réparations nécessaires. Profitez-en également pour faire l'inventaire de votre matériel de sécurité obligatoire à bord, et le mettre à jour !
Avant la remise à l'eau, la pose d'un antifouling est nécessaire. Les marinas de Brest étant labélisées Ports Propres actifs en biodiversité, elles encouragent les plaisanciers à utiliser des produits ayant le moins d'impact possible sur l'environnement.
Attention, Le sablage, l’hydro-gommage, et tous autres travaux pouvant endommager les unités alentours ne seront pas autorisés.
Comment hiverner à sec son bateau
Les marinas de Brest disposent de plusieurs terre-pleins ainsi que des aires de carénage. Les bateaux y sont stockés sur des bers pour une durée d'hivernage comprise entre octobre et mars (sauf pour la marina du château pour laquelle l'hivernage se fera de novembre à février). Certains plaisanciers disposent de leur propre calage. Mais si celui-ci ne présente pas un niveau de sécurité suffisant, il pourra être refusé par l'équipe technique en charge de la manutention et du calage.
Les terre-pleins sont équipés de bornes d'eau et d'électricité. De plus, ils sont proches des différents professionnels du nautisme auxquels les plaisanciers sont amenés à faire appel.
Les sorties d'eau sont à programmer avec le bureau du port de chaque marina. La priorité est donnée aux plaisanciers n'ayant pas pu hiverner l'année dernière.
Hivernage à sec : modalités dans les ports de plaisance de Brest
Les marinas de Brest organisent tous les ans deux journées de prises de rendez-vous pour les sorties d'eau. Ces rendez-vous de manutention sont pris en collaboration avec l'équipe technique. Cette année, les plaisanciers sont invités à se présenter au bureau du port les 12 et 13 septembre, ou à appeler ou envoyer une demande par mail sur ces mêmes dates.
Chaque port a ses spécificités et des dates de remises à l'eau au printemps prochain à respecter.
Pour le port du Moulin Blanc :
- La période d’hivernage s’étalera du 1er octobre 2022 au 31 mars 2023 sauf sur le parking sud, les bateaux devront être à l’eau pour le 15 mars 2023 au plus tard.
- Les inscriptions et prises de rendez-vous de sortie d’eau se feront le lundi 12 et le mardi 13 septembre 2022, dans la salle à l’étage de la capitainerie, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Pour toute personne dans l’incapacité de se déplacer, il sera possible de s’inscrire par téléphone (au 02.98.02.20.02) ou par mail (à l’adresse moulinblanc@marinasbrest.fr) ces mêmes jours (À noter : le délai de traitement de ces demandes sera plus long).
- Les plaisanciers dont le bateau est hiverné au port seront contactés à partir du mois de janvier pour prendre leur RDV de mise à l’eau.
Pour le port du Château :
- Les créneaux de manutention ont déjà été définis (modifiables en fonction de la météo) : les sorties d’eau se feront les 2 et 3 novembre 2022, les remises à l’eau se feront les 14 et 15 février 2023.
- La capacité d’accueil sur cet espace est estimée à une vingtaine de bateaux.
- L’enregistrement des demandes se fera le lundi 12 et le mardi 13 septembre 2022, sur place au bureau du port du Château, par téléphone (au 02.98.33.12.50) ou par mail (à l’adresse chateau@marinasbrest.fr).
N'hésitez pas à contacter les ports de plaisance de Brest pour obtenir des renseignements complémentaires.
Ports propres actifs en biodiversité : les marinas de Brest certifiées
Les marinas de Brest ont récemment été certifiées « Ports Propres », et ont reçu la certification complémentaire « actif en biodiversité ». Cette certification européenne, spécifiquement pensé pour les ports de plaisance, récompense l’engagement de leurs gestionnaires en faveur de l’environnement. S'il s'agit d'une démarche volontaire des ports de Brest, elle est appréciée des plaisanciers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir pratiquer une activité respectueuse de la nature.
Ports propres : un engagement volontaire des ports de plaisance
La certification « Ports propres » est une certification européenne qui, depuis 2011, vient récompenser les ports de plaisance pour la gestion environnementale de leur activité.
Jusque-là, les certifications comme « Pavillon Bleu » existaient, mais ils n’étaient pas spécifiques aux ports de plaisance. En effet, on retrouve sous cette dernière certification des ports, mais aussi des plages. Or, les besoins et contraintes liés à la gestion environnementale de ces deux milieux sont complètement différents.
C’est pourquoi les marinas de Brest ont fait le choix de passer sous la certification « Ports propres », qui est une démarche en 5 étapes :
- Un diagnostic environnemental, pour faire un état des lieux de l’existant, identifier les sources de pollutions et établir un plan d’actions en faveur de l’environnement.
- Une vérification des moyens de lutte contre les pollutions chroniques (déchets produits sur le port par les activités portuaires et les usagers) : cales de carénage, traitement des eaux usées, etc.
- Une vérification des moyens de lutte contre les pollutions accidentelles : barrages flottants et absorbants pour nettoyer les nappes d’hydrocarbure.
- La formation du personnel sur ces outils et techniques de dépollution.
- La sensibilisation des usagers du port.
Module complémentaires "actif en biodiversité" : une étape de plus à Brest
Une fois certifiés « Ports propres », les ports de plaisance peuvent aller plus loin et obtenir le module complémentaire "actif en biodiversité". C’est le cas des marinas de Brest qui souhaitent améliorer toujours plus leur politique environnementale.
En fonction des envies des ports, des contraintes et des besoins sur le terrain, les actions menées par les ports de plaisance peuvent être très variées : installer des nurseries pour poissons et des hôtels à insectes, végétaliser les toits des bâtiments ou encore interdire l’utilisation de pesticides dans les espaces verts.
Les marinas de Brest n'ont, de leur côté, pas attendu de se lancer dans l'aventure "Ports propres" pour mettre en place des actions concrètes en faveur de l'environnement. Cette certification vient donc récompenser les efforts fournis ces dernières années, et encourager les actions futures.
Ports propres actifs en biodiversité : des actions concrètes menées à Brest
Les équipes des marinas de Brest ont mis en place plusieurs actions ces dernières années :
- Participation à l'opération "Je navigue, je trie" : distribution de sacs de tri des déchets.
- Distribution gratuite de cendriers de poche, et mise en place de mégotiers.
- Collaboration avec le Cèdre afin tester la dégradation et l’absorption de polluant de certains déchets comme le polystyrène, les coton tiges, les mégots ou bien les cordages biodégradables.
- Collaboration avec la station biologique de Roscoff à qui nous laissons l’accès à nos pontons pour des contrôles réguliers sur espèces invasives.
Passeports Escales et TransEurope Marinas
Les plaisanciers disposant d'un contrat annuel peuvent bénéficier des cartes Passeport Escales et TransEurope Marinas afin de profiter de nuitées gratuites ou de 50% de réduction lors de leurs croisières.
Avant de partir, n'oubliez pas de passer au bureau du port pour créer ou mettre à jour vos cartes !
Passeport escales
La carte passeport escales vous permet de bénéficier de 5 nuitées gratuites dans les ports du réseau (hors Camaret), et 5 nuitées au port du Moulin Blanc pour les annuels du port du Château et inversement. La seule condition : déclarer vos dates de croisière.
Vous trouverez plus d'information directement sur le site web passeport escales.
Tarif : 15€ à la création et à chaque mise à jour.
TransEurope Marinas
Obtenez votre numéro TransEurope pour bénéficier d'une réduction de 50% sur vos nuitées dans les ports du réseau, à raison de 5 nuitées par port et par an.
Vous trouverez la liste des ports sur le site web TransEurope Marinas.
Tarif : gratuit !
Portrait de femme : Agathe, matelot
Peux-tu nous raconter ton parcours et ce qui t’a amenée à devenir matelot ?
Je m’étais lancée dans des études pour devenir Web designer : DUT, licence professionnelle et enfin Master avec un contrat de professionnalisation. La formation m’a beaucoup plus mais mon passage en entreprise a été une mauvaise expérience. J’ai réalisé plus tard que c’était du harcèlement moral.
Alors j’ai décidé de quitter l’entreprise tout en achevant quand même la partie cours du Master et je me suis dit qu’il fallait que je trouve autre chose ensuite.
Comme je faisais de la voile depuis toute petite, j’ai décidé de me tourner vers ce milieu. J’ai intégré la formation de matelot de pont en 2016. C’est une formation obligatoire pour être matelot quel que soit le type de bateau. Personnellement, j’ai souhaité m’orienter vers les voiliers.
Sur quels bateaux as-tu navigué ?
J’ai commencé par un service civique en 2017 sur la Belle Étoile. J’y ai travaillé à l’entretien du bateau avant de participer à la saison de navigation.
En 2018 j’ai rejoint l’équipage du Belem où j’ai beaucoup appris : l’entretien du bateau, la mise à poste des voiles puis la navigation notamment lors de la Tall Ship Race. Nous avons navigué à cette occasion de Liverpool à Dublin puis de Dublin à Bordeaux.
En 2019 et 2020, j’ai fait partie de l’équipage de La Recouvrance.
As-tu eu des difficultés dans ton métier de matelot parce que tu es une femme ?
Nous ne sommes pas nombreuses dans le métier : 4 sur le Belem en 2018 et 2 sur La Recouvrance en 2019.
Dans l’ensemble nous sommes bien accueillies même s’il est qu’il y a eu quelques attitudes hostiles à mon égard parce que je suis une femme.
Quels projets pour la prochaine saison ?
Cet été je serai matelot sur un bateau à passager dans le golfe du Morbihan. Après ça, on verra bien ! Tant qu’on est jeune et sans contrainte, il faut profiter !
Eaux noires : quelle réglementation
Alors que les ports sont équipés pour récupérer les eaux noires des plaisanciers, force est de constater que ces équipements sont sous-utilisés.
Pour faire le point sur la règlementation en la matière, retrouvez un article détaillé ici.
Gwenaëlle, sauveteuse à la SNSM
Comment et pourquoi êtes-vous devenue équipière embarquée à la SNSM ?
J’ai été professeure de français durant quelques années et l’opportunité d’écrire pour le magazine ArMen s’est présentée. J’ai alors souhaité rédiger un article sur la SNSM, sujet qui comptait beaucoup pour moi. Mon projet a plu au rédacteur en chef qui m’a confié un grand angle, soit un dossier de 12 pages sur cette association composée de personnes de bonne volonté.
En élaborant l’article, je me suis rendu compte que ces hommes et ces femmes, tous bénévoles, étaient des professionnels exemplaires. Et j’ai trouvé leurs valeurs et leur sens du devoir incroyables. Ayant également été infirmière, j’avais un profil de secouriste qui les intéressait. J’ai donc officiellement rejoint leurs rangs en mai 2020.
Je souhaitais m’investir dans une activité que j’estimais essentielle. Cela requiert du temps ainsi qu’un engagement fort (les bénévoles embarqués doivent notamment résider à moins de 15 min de la station dont ils dépendent) que l’on met tous au service des autres et soulignons-le, bénévolement. Ce qui en fait une cause encore plus noble.
Est-ce que vous rencontrez des difficultés dans vos missions au quotidien et est-ce dû au fait que vous soyez une femme ?
Evidemment, au début, même si j’ai été accueillie avec une extrême bienveillance, il y a eu quelques regards amusés. Je me suis également posé la question « est-ce que je vais pouvoir trouver ma place ? ». J’ai tendance à me mettre beaucoup de pression car ils sont tellement compétents que je n’ai pas envie d’être une charge pour mes collègues. Je suis peut-être une femme mais je ne bénéficie pas de traitement de faveur et surtout, je ne me fais pas de cadeau à moi-même !
Ils font preuve d’une égalité exemplaire. Je ne suis pas une femme, je suis une équipière secouriste embarquée. D’ailleurs, 13,3% des navigants sont des femmes. Ce sont peut-être les regards extérieurs qui font une différence sur le genre.
Quel conseil pour ceux qui voudraient devenir équipier embarqué ?
J’ai fait mienne cette phrase d’Eric Tabarly : « Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. En bateau, on sait ou on ne sait pas. » et c’est précisément pourquoi je navigue avec eux : notre entrainement est extrêmement rigoureux, il n’y a pas de place pour l’amateurisme. C’est une réelle vocation, et non rémunéré. Nous avons le devoir d’être compétents. Je prends la mer avec mes collègues parce que ce sont des navigateurs expérimentés. A chaque départ en mer à leur côté, je me sens en sécurité car ce sont des marins aguerris.
Quelle est votre prochaine étape ?
Mon prochain exercice : celui « d’une femme à la mer » ! Je me jetterai à l’eau depuis la vedette à pleine vitesse. J’appréhende un peu ce passage obligé (baptême initiatique pour chaque sauveteur embarqué) mais j’ai une confiance absolue en mes équipiers.
Souhaitez-moi bonne chance !